Le clocher est en danger
De nouvelles dégradations des bétons du clocher sont apparues depuis les travaux de 1991. Un « toit » a dû être posé en urgence sur l’orgue pour le protéger des infiltrations les jours de fortes pluies. Sur la façade Sud, le mastic des vitraux se craquèle et n’est plus étanche.
Le béton armé n’est pas un matériau éternel : sous l’action des intempéries, ses caractéristiques chimiques se dégradent, les fers des armatures se corrodent, le béton fissure puis éclate en surface… à terme c’est la ruine de l’édifice.
Par ailleurs, un réaménagement complet de l’entrée de l’église est devenu nécessaire pour faciliter l’accès auxr personnes à mobilité réduite, remédier à l’absence d’espace d’accueil et créer un sas d’entrée vitré qui permette l’ouverture permanente des grandes portes, symbole de l’ouverture de l’église.
- restauration du clocher (extérieur et intérieur),
- aménagement de l’entrée, bureau d’accueil et sas,
- restauration des verrières façade Sud.
L’estimation des travaux a été établie par Daniel Lefèvre, Architecte en chef des monuments historiques en novembre 2014 à la suite d’une étude de programmation.
La qualité architecturale exceptionnelle de l’église du Raincy et son classement Monument Historique justifient le coût élevé des travaux. La définition, la conduite des travaux et leur réalisation sont nécessairement confiées à des intervenants - architectes, laboratoires et entreprises - très spécialisés, avec l’accord de la Direction régionale des Affaires culturelles (DRAC).
Les travaux sur les bétons apparents nécessitent, en particulier, une succession d’interventions très minutieuses que ce soit pour localiser les zones à réparer, définir la composition des bétons de réparation, tester la mise en œuvre sur le chantier. L’objectif, au-delà de l’efficacité des réparations, est d’obtenir un aspect final des travaux s’harmonisant parfaitement avec l’existant.